Rencontre avec l’artiste

Bonjour, je m’appelle Magdalena et je suis la potière derrière l’Atelier du Peyron.

Je suis polonaise, mais avant de m’installer en France, j’ai vécu en Angleterre pendant 17 ans.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été créative. Je me suis essayée à de nombreux domaines de l’art et de l’artisanat. Je voulais essayer la poterie depuis 2015, lorsque « The Great Pottery Throw Down » a été diffusé pour la première fois au Royaume-Uni. J’ai été séduite et émerveillée de voir comment une boule d’argile peut être transformée entre les mains d’un potier expérimenté.

En 2020, j’ai déménagé en France. Nous vivons dans la magnifique vallée du Valgaudemar, dans les Alpes françaises. Saint Firmin est un minuscule village de 450 habitants, entouré de montagnes. La majestueuse montagne en face de notre maison s’appelle le Banc du Peyron (2777m), d’où le nom de mon atelier.

Mon entreprise de céramique a été officiellement créée le 1er décembre 2023. Alors non, je n’ai pas d’années d’expérience ni d’écoles de céramique à mon actif. Ce que j’ai, c’est la passion et l’amour le plus pur pour la poterie.

En 2024, j’ai participé à un cours de 9 mois dirigé par Amy Palatnik (@amythepotter), qui m’a permis d’améliorer mes compétences en tant que potière. Au cours de cette formation, j’ai travaillé avec 20 céramistes talentueux et j’ai appris non seulement d’Amy, mais aussi d’eux.

Mon travail s’inspire du monde naturel qui m’entoure, mais il est également guidé par la simplicité d’utilisation et la fonctionnalité. J’aime l’aspect brut de l’argile et les couleurs vives. Chaque pièce commence par un morceau d’argile et est façonnée par mes mains. L’idée, la chaleur, la chimie et beaucoup de temps sont consacrés au produit final.

Encouragée par Sue McLeod, (@suemcleodceramics) guidée par sa sagesse et son expérience, j’achète des composants bruts et prépare mes propres émaux. Il n’y a rien de plus satisfaisant que d’ouvrir le four et de tenir un objet que j’ai créé du début à la fin. Je chéris chaque pièce que je tiens dans mes mains, les plus belles, les plus surprenantes, mais aussi les plus malheureuses – j’en tire des enseignements.

Tout cela ne serait pas possible sans Nicolas, mon mari, qui est non seulement mon plus grand soutien mais aussi mon comptable, mon informaticien, mon chimiste, l’opérateur de mon four, le créateur du business plan, le gars derrière tous les chiffres, et mon épaule sur laquelle pleurer quand les « Dieux du Four » ne me favorisent pas 🙂 L’Atelier du Peyron est notre création.